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4 participants

    Albert Camus

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    belkis


    Date d'inscription : 05/01/2010

    Albert Camus Empty Albert Camus

    Message par belkis Jeu 25 Mar - 10:34

    Biographie de Albert Camus


    Albert Camus n'a pas connu son père et a passé son enfance avec sa mère en Algérie. Sa santé (tuberculose) ne lui permet pas d'accéder à une carrière universitaire. Après une licence de philosophie, il devient journaliste engagé (parti communiste et Alger-Républicain), puis fut résistant.

    D'une courte adhésion au parti communiste (1935-1936), Albert Camus retire une méfiance de l'endoctrinement et la certitude que la stratégie politique ne doit jamais prendre le pas sur la morale. En 1943, il rencontre Jean-Paul Sartre et travaille avec lui au journal "Combat". Leur complicité intellectuelle durera jusqu'à la publication de "L'homme révolté", en 1951, Albert Camus refusant la conception marxiste de la révolution qui légitime l'utilisation de la violence et dénonçant les perversions de 1789 et 1917.

    Albert Camus élabore une philosophie existentialiste de l'absurde résultant du constat de l'absence de sens à la vie. La prise de conscience de cette absurdité doit être considérée comme une victoire de la lucidité sur le nihilisme qui permet de mieux assumer l'existence en vivant dans le réel pour conquérir sa liberté. L'homme peut ainsi dépasser cette absurdité par la révolte contre sa condition et contre l'injustice.

    Albert Camus met à profit son talent d'écrivain pour diffuser sa philosophie en adaptant la forme au sujet. Le roman symbolique et l'œuvre théâtrale sont utilisés comme moyens d'expression pour les idées et les doutes. "La Peste" (1947) est récit symbolique du nazisme qui envahit une ville. Albert Camus se tourne vers un humanisme sceptique et lucide pour lequel il convient avant tout d'être juste. Il est prix Nobel de littérature en 1957 et meurt dans un accident de voiture.

    Quelques oeuvres :

    • Révolte dans les Asturies (théâtre, 1936)
    • La Mort heureuse (roman, 1936-1939)
    • L'Étranger (roman, 1942)
    • Le Mythe de Sisyphe (essai, 1942)
    • La Peste (roman, 1947)
    • L'Homme révolté (essai, 1951)
    • L'Eté (essai, 1954)
    • La Chute (roman, 1956)
    • Les Possédés (théâtre, 1959)
    avatar
    AHMED13


    Date d'inscription : 12/01/2013

    Albert Camus Empty POUR ALBERT CAMUS

    Message par AHMED13 Sam 12 Jan - 9:29

    Cet écrivain algérien était partisan de la non violence des deux côtés et il avait raison ! A quoi cela a -t-il servi si on voit le résultat Mohamed le dictateur a remplacé le colon François en pire et en incompétent et l'indigène est resté indigène en 2013 . Bon , on me dira qu'il vaut mieux être commandé par un frère dictateur arabe , kabyle , musulman qu'un infidèle.je pense que non , ni par l'un ni par l'autre.
    Mais je voudrais parler surtout de la nécessité , du devoir de la lutte armée et de sa justification sous toutes ses formes.Des idées de justice contre une situation atroce bien entendu naissent au début un parti, tout miel ,revendiquant un but ( l'indépendance) par l'union , la politique puis ce parti par la violence sans pitié et souvent injuste entraîne la répression et le cycle est là. Personne ne peut plus dire ce qu'il pense , ni débattre, vivant dans la peur du camp adverse et dans son propre camp.La vie humaine compte comme celle d'une mouche et uniquement les civiles femmes enfants et vieux en paient le prix le jour avec la sauvagerie des bérets rouges et la nuit par le couteau des "révolutionnaires".On meurt souvent pour l'exemple .les héros chef se cachent en général à l'étranger , sont en prison , protégés et donnent des ordres de suicide .Pourtant , ils savent que la victoire est uniquement politique mais ils ont besoin du sang des innocents pour la pub. Les Intellectuels du 19ème siècle ont trompé nos parents.Sartre , Beauvoir,Fanon , yacine .... avec leurS talents ont glorifié la violence à outrance .L'indigène devait tuer psychologiquement et physiquement le colon. Mais qui payait le prix du sang . Pas eux ,bien calé,à l'aise, dans les salons parisiens , de Lausanne , à Tunis,Oujda....Ils n'étaient pas dans une dar à la campagne comme ma mère, mes frères et soeurs près de laquelle sur la colline les chars tiraient vers la frontière, toute la nuit .notre gourbi en tremblait.
    Un brave soldat français musulman ou (un haki?) dit à maman :
    - Le chef va venir vous demander si vous êtes dérangés! Dites lui non car il va vous dire d'aller dans un camp de regroupement de l'armée. maman était jeune et belle et mon père était au Maroc , réfugié. De plus , ainsi les soldats révolutionnaires avaient trop la trouille de passer par là.Bien sûr , des gens des deux côtés , il y en avait peu de sincères; d'honnêtes.
    La prochaine fois , je vous parlerai du 17 OCTOBRE 1961 ET DES MANIPULATIONS QU40N A FAIT .
    Mme Médjani FZ
    Mme Médjani FZ


    Date d'inscription : 15/04/2012
    Age : 65
    Localisation : Mérouana

    Albert Camus Empty Re: Albert Camus

    Message par Mme Médjani FZ Sam 12 Jan - 17:06

    Biographie de Théodore Monod (à lire pour les 4AM)

    Théodore André Monod, né le 9 avril 1902 à Rouen et mort le 22 novembre 2000 à Versailles, est un scientifique naturaliste, explorateur, érudit et humaniste français. Il est « le grand spécialiste français des déserts », « l'un des plus grands spécialistes du Sahara au XXe siècle » et « bon nombre de ses 1 200 publications sont considérées comme des œuvres de référence »[1].

    Pour Jean Dorst, Théodore Monod « a été bien plus qu'un savant naturaliste à la curiosité toujours en éveil. C'était un humaniste au vrai sens du terme, un penseur, un philosophe et un théologien »[2].



    Fils de Wilfred Monod, longtemps pasteur de la paroisse de l'Oratoire du Louvre à Paris et fondateur de la fraternité spirituelle des Veilleurs.

    Théodore Monod fut directeur de l'Institut français d'Afrique noire, professeur au Muséum national d'histoire naturelle, membre de l'Académie des sciences d'outre-mer en 1949, de l'Académie de marine en 1957, et membre de l'Académie des sciences en 1963.

    Il commença sa carrière par l'étude des phoques moines dans la presqu'île du Cap Blanc en Mauritanie et se tourna rapidement vers l'observation du désert du Sahara, qu'il arpenta pendant plus de soixante ans, à dos de dromadaire, ou à pied, à la recherche d'une météorite mythique. Ce faisant, il découvrit de nombreux sites néolithiques et révéla des espèces végétales dont certaines portent son nom.

    Il effectua avec Auguste Piccard, en 1948 au large de Dakar la première plongée en bathyscaphe, FNRS II. Celle-ci, expérimentale, atteindra la profondeur de 25 mètres. La plongée suivante sera plus probante mais se fera sans Théodore Monod.

    À Essouk au Mali, il découvrit le squelette de l'homme d'Asselar, estimé à - 6 000 ans, dont le crâne atteste de façon certaine des caractères négroïdes. Au Sénégal il eut comme collaborateur Armand-Pierre Angrand, chercheur et ex Maire des villes de Gorée et Dakar dont il fit l'avant-propos de son livre Manuel français-wolof.



    Au cours de son enfance, Monod se passionne pour tout ce que la nature offre, lisant insatiablement et alimentant ses rêves de découvertes. Après des études de sciences naturelles et une mission océanographique, il entre en 1922 au Muséum d’histoire naturelle comme assistant. Travaillant en Mauritanie, il ressent l’appel du désert, qui démarre peu après la côte de ce pays. Sa vie change : il deviendra le « fou » du désert.

    Durant les années 1920, il travaille beaucoup en Afrique. En 1927, il est choisi pour participer à une expédition scientifique à travers le Sahara, d’Alger à Dakar via Tombouctou. Au cours de cette première expédition, il recueille une foule d’échantillons de plantes et de minéraux, qui vont l’occuper pendant des années au Museum. En 1928-1929, il épouse Olga Pickova, une jeune juive d’origine tchèque, et est appelé à faire son service militaire, ce qu’il craint un peu, étant déjà antimilitariste et pacifiste. Affecté dans une unité saharienne, il en profite pour poursuivre ses recherches.

    En 1934, il part à Chinguetti à la recherche d’une mystérieuse météorite (qui sera également une des quêtes de la fin de sa vie). Il part aussi pour explorer le Tanezrouft, une zone encore inconnue du Sahara. En 1938, il s’installe avec sa famille à Dakar, où il est mobilisé en 1939 au Tchad. De retour à Dakar, il milite contre la collaboration de Vichy et le racisme nazi au travers de chroniques radiophoniques, d'octobre 1940 à octobre 1941. Ces chroniques à Radio-Dakar ont été rassemblées en 1942 dans un recueil intitulé « L'Hippopotame et le Philosophe ». Il y défend des positions fermement antiracistes, pacifistes et écologistes, qui seront censurées par le gouvernement de Vichy. Il anime un groupe lié à la France libre et accueille De Gaulle en 1944. Mais son père, resté en France, meurt à la même époque et toute la famille de sa femme est déportée : il n’y aura aucun survivant.

    Se contentant de peu pour survivre, doté d’une endurance exceptionnelle, il parcourt de nombreuses fois le désert dans les années 1950-1960. Sa particularité est de faire de nombreuses expéditions non pas en chameau, mais à pied. En 1954, il parcourt en Mauritanie et au Mali, 900 km sans point d’eau.

    Toute cette époque est aussi marquée par l’amitié qui le lie à Louis Massignon, grand orientaliste et humaniste, disciple de Gandhi pour la non-violence, qui nouera un dialogue riche et fructueux avec Monod. Une autre grande amitié de Monod fut celle de l'écrivain malien Amadou Hampâté Bâ.

    Dans les années 1960, toujours fidèle à ses engagements, il manifeste contre la guerre d’Algérie. Ensuite, tout en se consacrant toujours à ses travaux et ses voyages, chaque année, devant la base militaire de Taverny, entre le 6 et le 9 août, il jeûne, en protestation contre l’arme nucléaire.

    Travailleur de la science et de la nature pendant plus de 70 ans, il atteint une brusque et tardive notoriété au début des années 1990, à la suite d’un reportage télévisé qui lui était consacré en 1993.

    En 1995, il participe à une expédition au Yémen, et voit pour la dernière fois, avant de perdre totalement la vue, le Sahara en 1996, à 94 ans.

    Il a consacré la fin de sa vie à mettre en accord sa foi chrétienne et son combat humaniste pour la dignité humaine. Comme l’écrit Roger Cans : « On le voyait marcher au premier rang des manifestants qui protestaient contre la bombe atomique, l'apartheid, l'exclusion. Il militait contre tout ce qui, selon lui, menace ou dégrade l'homme : la guerre, la corrida, la chasse, l'alcool, le tabac, la violence faite aux humbles. Son credo : le respect de la vie sous toutes ses formes. »


    Naturaliste de formation mais aussi de conviction, Théodore Monod était un écologiste avant la lettre.

    Il ne dissocia pas pour autant l'humain de ses préoccupations et le plaça même au cœur de ses pensées et de ses actions. Dans la seconde moitié du XXe siècle il prit part aux mouvements antinucléaire, antimilitariste, non-violents, de défense des Droits de l'homme, de l'animal (c'était un végétarien[3] engagé contre la corrida, la chasse, la vivisection, etc.) et de la vie, en manifestant toujours une exigence, forgée par une grande noblesse de cœur.

    Théodore Monod était protestant du courant libéral, unitarien et paroissien à l'Oratoire du Louvre.

    Deux genres et trente-cinq espèces végétales, huit genres et 130 espèces animales sont dédiés à Théodore Monod.


    Théodore Monod a des liens de parenté avec Jacques Monod (1910-1976), biologiste et chimiste, Jérôme Monod (né en 1930), homme politique ématisés dans l'article descendance de Jean Monod (1765-1836).

    http://www.biographie.net/
    sellami kamel
    sellami kamel


    Date d'inscription : 25/10/2011
    Age : 58
    Localisation : Barika(Batna)

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    Message par sellami kamel Lun 4 Mar - 21:28

    Je me demande s'il était un fervant défenseur de la cause algérienne ...

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